The number of academic studies on Michael Jackson has increased in recent years, no doubt coinciding with both an awareness of his impact on the music industry, music history and society, and the growing interest he represented for cultural studies. However, many of the studies concerning him have focused much less on his artistic contributions than on the so-called anxiety-provoking fluidity of his artistic image, often examined through the prism of “race”. By dedicating a special issue to Michael Jackson, NaKan proposes to shift this perception and broaden the approaches that are too often melano-centric to generate a reflection that is more oriented towards the artist's work and the mediums of his expressions, as so many channels offering a possibility of contextualization, and historical and stylistic analysis. The challenges of this edition will reside in the capacity of the contributors to renew the discourse on this "racial" question by moving away from the American context, for example, and to propose disciplinary or multidisciplinary approaches to the artist's sound, choreographic, video and stage production, per se.
Le nombre des études universitaires portant sur Michael Jackson s’est accru ces dernières années, coïncidant sans doute, tout à la fois, avec une prise de conscience de son impact au sein de l’industrie musicale, de l’Histoire de la musique et de la société, et un intérêt croissant développé à son égard par les cultural studies. Pour autant, nombre des études le concernant ciblent bien moins ses apports artistiques que la fluidité dite anxiogène de son image artistique, entrevue le plus souvent à travers un prisme "racial". En consacrant un numéro spécial à Michael Jackson, NaKan propose de décaler un regard et un faisceau d’approches trop souvent mélano-centrés pour générer une réflexion davantage tournée vers l’œuvre et les mediums d’expression de l’artiste, comme autant de canaux offrant une possibilité de contextualisations et d’analyses historiques et stylistiques. Les défis de cette édition résideront dans la capacité des contributeurs à renouveler le discours sur cette question "raciale" en s’éloignant du contexte étatsunien par exemple, et à proposer des approches disciplinaires ou pluridisciplinaires de la production sonore, chorégraphique, vidéographique et scénique de l’artiste, per se.
